Rencontre en tiers-lieu à Marseille 2025 – Merci OFAJ !
De Karlsruhe en janvier, sous un ciel gris et lourd,
Nos jeunes voyageurs se mirent en route, en tour.
Le train, par Bâle allant, vers Mulhouse les guida,
Où l'accueil chaleureux leur douce nuit berça.
L'aube à peine levée, leurs regards étincelaient,
Bien que le sommeil fût encore leur invité.
Sur le quai frémissant, un frisson d'allégresse
Unissait deux lycées en commune jeunesse.
Le TGV rugit, et vers le Sud en flamme,
Porta leur grand espoir, l’ivresse dans leur âme.
Quand Marseille apparut sous un soleil vainqueur,
Ils furent éblouis par tant de vive ardeur.
Déposant leurs effets en un hôtel modeste,
Ils goûtèrent enfin à un repos céleste.
Mais déjà le vieux port, sous l’astre rougeoyant,
Leur offrit son éclat en reflet ondoyant.
Le soir venu, rieurs, dans l’écho des parties,
Les jeux de société unirent leurs esprits.
Puis, dans l’aube limpide et le jour renaissait,
La Cité radieuse les vits émerveillés.
Le savon parfumé, dans leurs mains façonné,
Portait l’odeur du temps, des gestes répétés.
Le bowling, plus tard, dans sa folle cadence,
Fit du professeur la risible évidence.
Mercredi fut un chant des âges révolus,
Du fond des temps obscurs aux ports aux flots battus.
Dans l’histoire vibrante et le savoir humain,
Le MUCEM dévoila mille secrets lointains.
Le film du soir, intense, en âmes suspendues,
Peignit des horizons, fit naître des vertus.
Puis vint le jeu d’énigmes, aux esprits aiguisés,
Les enfermant d’un mur, qu’ils surent surmonter.
Les graffitis chantèrent un Marseille caché,
Où les murs, messagers, avaient tant à conter.
Mais déjà le départ, dans un regret amer,
Leur rappela qu’ici finit leur doux hiver.
Oh! Que ne fût permis qu’ils y restassent encor,
Que la mer les gardât, les tenant loin du Nord!
Mais la promesse est là, dans l’écho du passé :
Ils reviendront un jour, en rêve enlacés.
Tous cela encore une fois à l’OFAJ,
À laquelle comme maintes fois, nous rendons toujours hommage !!!